Définir le protocole d'échantillonnage du Campagnol amphibie

Protocole de suivi du Campagnol amphibie

Qui ? Un protocole d'échantillonnage standardisé a été mis au point par Pierre Rigaux (coordinateur national) dans le cadre de l'enquête nationale sur le Campagnol amphibie initiée en 2008.

Quoi ? Les crottes du Campagnol amphibie sont spéciales et faciles à reconnaître. Quand ce petit animal vit quelque part, on peut trouver ses crottes sans trop de problèmes. On peut les voir toute l'année, sauf s'il vient de neiger dessus ou s'il y a eu une grosse inondation récemment.

Quand ? La méthodologie peut être appliquée pratiquement toute l'année, mais elle se concentrera sur la période de reproduction.

Comment ? Il faut diviser tout le site naturel en carrés de 500 mètres de côté. Puis, en regardant des photos aériennes ou des cartes, on choisit les carrés qui semblent les meilleurs pour le Campagnol amphibie : des endroits avec de l'eau calme et beaucoup de plantes, dans des espaces ouverts. Dans ces bons endroits, on examine un ou deux tronçons de 100 mètres le long de l'eau. On note tout ce que l'on voit sur ce trajet, surtout si on trouve des signes du Campagnol amphibie ou d'autres Rongeurs qui vivent près de l'eau.

Légende : Les marais de Misery et de Fontenay-le-Vicomte découpés en  mailles (carrés de 500 mètres de côté).

Choix des transects (trajets à effectuer)

Sur la carte ci-dessus, 21 carrés-échantillons de 500 mètres de côté sont identifiés. Les chercheurs se sont focalisés sur ceux où on devrait pouvoir trouver le Rongeur : un milieu ouvert peu ou pas boisé, la présence de cours d'eau lents, de zones humides permanentes et d'étangs ou de lacs. Ce choix se fait grâce à des photos aériennes d'abord pour concevoir un ou deux tronçons (transects) de 100 mètres de long puis d'un repérage sur le terrain.